mardi 5 décembre 2006

Ben Barka, L'équation marocaine

4 commentaires:

pofpof a dit…

Le 29 octobre 1965, le marocain Mehdi Ben Barka est enlevé, et vraisemblablement assassiné, à Paris. Plutôt que de réaliser une nouvelle enquête sur sa disparition, la réalisatrice Simone Bitton préfère retracer son parcours. Fondateur de l'Istiqlal, puis de l'Union nationale des forces populaires, c'est le principal adversaire du roi Hassan II dont il a été le professeur.
Plus qu'un nationaliste, il veut sortir le Maroc de la misère. Ses exils successifs, ses années de prison vont transformer ce professeur de mathématique en révolutionnaire. Mais ces idées nouvelles ne sont pas du goût de tous, il échappe de justesse à une vague d'arrestation en 1963, et quitte son pays. Condamné à mort par contumace, il entame alors une carrière politique internationale fulgurante. Mais elle sera stoppée nette par sa disparition, à l'instigation semble-t-il du Général Oufkir, alors Ministre de l'Intérieur marocain à l'époque, et avec la complicité des services secrets français et américains.
Un documentaire historique fascinant sur le destin brisé d'un homme d'exception. Les témoignages d'une émotion rare de ses amis politiques, de sa famille, font de ce film une œuvre unique. Un film qui retrace à la fois l'histoire d'un homme engagé, tiers-mondiste laïc, anti-colonialiste et farouchement opposé à l’hégémonie américaine, mais aussi l'histoire politique du Maroc, sur fond de lutte pour la liberté, l'éducation et le développement.

Anonyme a dit…

T3eche a popof,
je viens de commençer à visualiser la video et ça s'annonce bien !!
j'en dirai plus après

Anonyme a dit…

Mehdi BENBERKA était un homme d'éxeption, peut être il ne portait pas une vision "islamique" pour le Maroc mais c'était un homme avec des valeurs qu'il faut respecter quelque soit notre religion, ces valeurs se résument dans l'idée suivante:

certe benberka s est fait des ennemis:

" les peuples doivent avoir une partie des richesses de leur propre pays, et avoir un niveau de vie minimum decent et aisé y correspondant".

Pour y arriver, Ben BARKA a fait des alliances avec plusieurs pays du tiers monde pour contrecarrer l'hégémonie des "Etats riches et capitalistes" et a pu par son dynamisme concourrir à l'organisation de la tricontinentale (Présidant la commission préparatoire, il y définit les objectifs, parmi lesquels l’aide aux mouvements de libération, le soutien à Cuba soumis à l’embargo américain, il Ila même dénoncé la "guerre d'agression" du Maroc contre l'Algérie lorsqu'éclate la "guerre des sables".

Cest peut être dans cet élan révolutionnaire de la Tricontinentale que se trouve la cause profonde de l’enlèvement et de l’assassinat de Ben Barka car en se faisant l'ami du tiers monde, il a oublié que le monde n'était pas régi ni dominé par ces pays mais par un ensemble de pays industrialisés ou en début d'industrialisation avec une histoire coloniale qui a fait que ces pays du tiers monde constituaient pour eux un marché futur pour leur produits et un exutoire pour écouler leur marchandise et s'approvissionner en matière première:une colonialisation économique se substituant à la colonialisation politique.

L'objectif de mon discours est de poser la question suivante: "est ce qu'un changement est aujourd'hui possible par le seule volonté humaine et ce sans prendre en compte la réalité du monde dans lequel nous vivons : un monde régi par des règles où l'intérêt économique passe avant les valeurs humaines? Est ce que BENBARKA serait encore en vie s'il avait prit en compte l'autre paramètre de l'aquation qu'étaient les pays industrialisés et surtout les états unis?

pofpof a dit…

je ne na sais pas,mais je pense que cç aurait surement changer bcp de choses